mercredi 28 janvier 2015

Jun'ichirō Tanizaki - Le goût des orties

Jun'ichirō Tanizaki - Le goût des orties

Il est toujours mélancolique de se quitter ; quel que soit celui que l’on abandonne, il existe une tristesse inhérente à la séparation. Takanatsu ne se trompait guère en prétendant que si l’on attend passivement son heure, celle-ci ne se présente jamais. Il n’avait, lui, montré aucune des hésitations de Kaname pour divorcer. (p.86) 
Pour lui Misako n’était plus une femme ; pour elle, il n’était plus un homme. Vivre ensemble sans former un vrai couple créait une gêne entre eux, - s’ils  n’étaient qu’amis, cela irait mieux, et Kaname ne désirait point cesser de la voir, même après l’avoir quittée. (p.87) 
Pour un Européen, le culte de la femme relève d’une tradition si ancienne qu’il voit fatalement dans l’aimée une déesse de la mythologie grecque ou une incarnation de la Vierge.  (p.67)

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