Il
est toujours mélancolique de se quitter ; quel que soit celui que l’on
abandonne, il existe une tristesse inhérente à la séparation. Takanatsu
ne se trompait guère en prétendant que si l’on attend passivement son
heure, celle-ci ne se présente jamais. Il n’avait, lui, montré aucune
des hésitations de Kaname pour divorcer. (p.86)
Pour lui Misako
n’était plus une femme ; pour elle, il n’était plus un homme. Vivre
ensemble sans former un vrai couple créait une gêne entre eux, - s’ils n’étaient qu’amis, cela irait mieux, et Kaname ne désirait point cesser de la voir, même après l’avoir quittée. (p.87)
Pour
un Européen, le culte de la femme relève d’une tradition si ancienne
qu’il voit fatalement dans l’aimée une déesse de la mythologie grecque
ou une incarnation de la Vierge. (p.67)
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