mercredi 29 octobre 2025

Fragments - Novalis

Fragments - Novalis

(trad : Maeterlinck) 

I

Philosophie et physique.

 

Le désir de savoir est étrangement mêlé ou composé de mystère et de science.

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 Le véritable acte philosophique est le suicide. C’est le réel commencement de toute philosophie. C’est à lui qu’aboutissent tous les désirs du disciple, et cet acte seul répond à toutes les conditions et à tous les signes de l’action transcendantale.

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 Le commencement du moi purement idéal. S’il avait commencé, il aurait dû commencer ainsi. Le commencement est déjà un concept postérieur ; le commencement est postérieur au moi ; c’est pourquoi le moi ne peut pas avoir commencé. Nous voyons par là que nous sommes ici dans le domaine de l’art ; mais cette supposition artificielle est la base d’une science qui naît toujours de faits artificiels. 

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 (...) Maintenant, nous voyons les liens véritables qui attachent le sujet à l’objet, nous voyons qu’il y a en nous aussi un monde extérieur, qui se trouve, avec notre intimité, en des relations analogues à celles où se trouve le monde extérieur hors de nous avec notre extérieur ; et que celui-ci et celui-là sont unis de la même façon que notre intérieur et notre extérieur ; de sorte que nous ne pouvons saisir que par la pensée, l’intérieur et l’âme de la nature, comme nous ne pouvons saisir que par la sensation l’extérieur et le corps de la nature. 

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 La distinction entre l’erreur et la vérité se trouve dans la différence de leurs fonctions vitales. L’erreur vit de la vérité. La vérité vit sa vie en elle-même. On anéantit l’erreur comme on anéantit les maladies : et ainsi l’erreur n’est autre chose qu’une inflammation ou une extinction logique, rêverie ou philistinerie. L’une laisse généralement après elle un manque apparent de force pensante, à quoi rien ne peut remédier qu’une suite décroissante d’excitations, de mesures coercitives. L’autre dégénère souvent en une vivacité trompeuse dont les dangereux symptômes ne peuvent être écartés que par une série progressive de moyens violents. Les deux dispositions ne peuvent être changées que par des cures chroniques et strictement suivies. 

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 Il y a en nous certaines pensées qui paraissent avoir un caractère entièrement différent des autres ; car elles sont accompagnées d’une sensation de fatalité ; et cependant il n’y a pas de raison extérieure pour qu’elles naissent. Il semble que l’on prenne part à un dialogue, et que quelque être inconnu et spirituel nous donne d’une manière étrange l’occasion de développer les pensées les plus évidentes. Cet être doit être un être supérieur, puisqu’il entre en rapport avec nous d’une manière qu’il est impossible aux êtres liés aux apparences. Il faut que cet être nous soit homogène, puisqu’il nous traite comme des êtres spirituels et ne nous appelle que fort rarement à l’activité personnelle. Ce moi supérieur est à l’homme ce que l’homme est à la nature ou le sage à l’enfant. L’homme s’efforce à lui devenir semblable, comme lui s’efforce de devenir semblable au non-moi. Il n’est pas possible d’établir ce fait ; il faut que chacun de nous l’éprouve en soi. C’est un fait d’ordre supérieur, que l’homme supérieur saisira seul ; mais les autres s’efforceront de le faire naître en eux. La philosophie est une auto-logie d’essence supérieure, une auto-manifestation, l’excitation du moi réel par le moi idéal. La philosophie est le fond de toutes les autres manifestations et la résolution de philosopher est l’invitation faite au moi réel qu’il ait à prendre conscience, à s’éveiller et à devenir esprit. Sans philosophie, pas de moralité véritable et sans moralité pas de philosophie. 

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 Comment l’homme peut-il avoir l’idée d’une chose s’il n’en porte pas le germe en soi ? Ce que je vais comprendre doit se développer en moi organiquement ; et ce que j’ai l’air d’apprendre n’est que nourriture, excitation de l’organisme. 

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 Rentrer en soi, signifie chez nous s’abstraire du monde extérieur. Chez les esprits, la vie terrestre s’appelle analogiquement, une contemplation intérieure, une introversion, une activité immanente. La vie terrestre naît ainsi d’une réflexion originelle, d’une introversion primitive, d’un rassemblement en soi-même qui est aussi libre que notre réflexion. Inversement, la vie spirituelle en ce monde naît d’une évasion de cette réflexion primitive. L’esprit se déploie de nouveau, ressort de lui-même, soulève de nouveau, en partie, cette réflexion et dans ce moment dit moi pour la première fois. On voit ici combien sont relatives l’introversion et l’extroversion. Ce que nous appelons rentrer est proprement sortir, une réadoption de la forme primitive. 

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 De la même manière que nous transformons en paroles les mouvements de l’organe de la pensée, que nous les exprimons par des gestes, que nous les imprimons en nos actes, de la même manière que nous nous mouvons et que nous nous arrêtons à volonté, que nous unissons et séparons nos mouvements ; de la même manière il faut que nous apprenions aussi à arrêter, à réunir et à séparer les organes intérieurs de notre corps. Tout notre corps peut absolument être mis en mouvement par l’esprit. Les effets de la crainte, de la terreur, de la tristesse, de l’envie, de la colère, de la honte, de la joie, de la fantaisie, etc., sont des indications suffisantes. En outre, on a suffisamment d’exemples d’hommes qui ont acquis un pouvoir arbitraire sur certaines parties de leur corps habituellement soustraites à la volonté. Alors, tout homme sera son propre médecin, et pourra acquérir le sentiment exact de son corps, alors l’homme, pour la première fois, vraiment indépendant de la nature, sera peut-être en état de faire renaître un membre perdu, de se tuer par sa simple volonté, et d’obtenir ainsi des éclaircissements authentiques sur les corps, les âmes, l’univers, la vie, la mort et le monde des esprits. Alors, il dépendra probablement de lui d’animer la matière, il obligera ses sens à produire la forme qu’il désire, pour pouvoir vivre véritablement dans son monde. Alors, il aura la faculté de se séparer de son corps quand il lui plaira ; il verra, entendra, sentira ce qu’il veut, comme il veut, et sous quelque rapport qu’il le désire… 

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 Notre vie n’est pas un songe, mais peut-être en deviendra-t-elle un. 

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 Toute conviction est indépendante de la vérité naturelle ; elle se rapporte à la vérité magique ou miraculeuse. On ne peut être convaincu de la vérité naturelle qu’autant qu’elle devienne vérité miraculeuse. Toute preuve repose sur la conviction, et n’est par conséquent qu’un expédient employé là où manque une vérité miraculeuse plus générale. Toutes les vérités naturelles reposent donc aussi sur des vérités miraculeuses. 

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 L’enfant est un amour devenu visible. Nous mêmes sommes un germe devenu visible de l’amour entre la nature et l’esprit ou l’art. 

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 Le siège de l’âme est là où le monde intérieur et extérieur se touchent. Là où ils se pénètrent, il se trouve en chaque point de la pénétration. 

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II

Esthétique et littérature.

 Tout mot n’est pas un mot complet. Les mots sont tantôt voyelles, tantôt consonnes, mots qui valent par eux mêmes et mots qui ne valent que par accompagnement. 
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 Il faut que le véritable lecteur soit l’auteur élargi ; il est le juge supérieur qui reprend le travail préparé par les juges de première instance. L’instinct, grâce auquel l’auteur a séparé les matériaux de son écrit, sépare à son tour, chez le lecteur, ce qui est grossier de ce qui est précieux dans le livre, et si le lecteur retravaillait le livre selon son idée propre, un deuxième lecteur l’épurerait encore, et ainsi il arrive que la masse élaborée entre sans cesse en des vases d’une activité nouvelle, et qu’elle devient enfin partie essentielle, membre de l’esprit actif… En relisant impartialement son œuvre, l’auteur peut l’épurer lui-même. Chez ceux qui lisent, il arrive d’ordinaire que l’essentiel se perd en même temps, tant est rare le don de pénétrer complètement l’idée d’autrui. Il en va de même pour l’auteur. Critiquer justement n’est pas un signe de culture ou de puissance supérieure ; l’acuité plus grande de l’esprit s’explique naturellement par la nouveauté de l’impression produite. 
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 Chaque degré de culture commence par l’enfance. C’est pourquoi les plus savants d’entre les hommes sont si semblables à l’enfant… 
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 L’acte de se dépasser soi-même est partout l’acte suprême, l’origine, la genèse de la vie. La flamme n’est pas autre chose qu’un tel acte. Ainsi, toute philosophie commence là où le philosophant se philosophie lui-même, c’est-à-dire se consume et se renouvelle en même temps. L’histoire de ce phénomène est la philosophie. Ainsi, toute moralité commence là où j’agis par vertu contre la vertu. Là commence la vie de la vertu, par laquelle la capacité s’accroît probablement à l’infini, sans jamais perdre une limite, c’est-à-dire la condition de la possibilité de sa vie. Toute vie est un surabondant phénomène de renouvellement qui n’a que d’un côté l’apparence d’une destruction. Le précipité de la vie est une chose vivante, susceptible de vie. Ce que la chaleur est à la flamme, l’esprit l’est à la vie. 
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On cherche, par la poésie, qui n’est en quelque sorte que l’instrument mécanique, à produire des sentiments intérieurs, des tableaux, des contemplations, peut-être aussi des danses spirituelles, etc. La poésie est l’art d’exciter l’âme. 
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 La poésie est la représentation de l’âme, du monde intérieur dans son ensemble ; ses intermédiaires, les mots, l’indiquent déjà, car ils sont la manifestation de ce monde de puissances intérieures ; exactement ce qu’est la plastique au monde des formes extérieures et la musique aux sons. L’effet est ici strictement inverse, en tant qu’il est plastique, mais il y a une poésie musicale, qui met l’âme en un jeu multiple de mouvements. 
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 Le poète emploie les mots et les choses comme des touches et toute la poésie repose sur une active association d’idées, sur une production du hasard personnellement active, préméditée et idéale. 
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III

Considérations morales.

 
 La vie est le commencement de la mort. La vie n’existe que pour la mort. La mort est à la fois dénouement et commencement, séparation et réunion à soi-même tout ensemble. Par la mort la réduction s’accomplit. 
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 Bien des hommes vivent mieux avec le passé et l’avenir qu’avec le présent. 
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 Une certaine solitude semble nécessaire au développement des sens supérieurs ; et c’est pourquoi il est inévitable que le commerce si étendu des hommes étouffe bien des germes sacrés ; et que les dieux s’effarouchent, car ils fuient le tumulte des réunions distraites et la discussion des choses insignifiantes. La Société des Jésuites demeurera éternellement le modèle des sociétés qui éprouvent un désir organique d’expansion infinie et de durée éternelle ; mais c’est une preuve aussi que le temps, sur lequel on n’avait pas compté, suffit à rendre vaines les plus sages entreprises, et que le développement de la race entière étouffe constamment le développement artificiel de l’une de ses parties. Toute partie en soi, a sa propre mesure de capacité ; seule, la capacité de la race est illimitée. Tous les plans doivent faillir, qui ne tiennent pas complètement compte de toutes les aptitudes de la race. 
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IV

Fragments recueillis par Ludwig Tieck et Ed. von Bülow.

 L’art d’écrire des livres n’est pas encore trouvé, mais il est sur le point de l’être. Des fragments de ce genre sont des semences littéraires. Il se peut qu’il y ait bien des graines mortes parmi elles. Qu’importe, pourvu qu’une seule de ces graines lève. 
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 Une narration ne contient souvent qu’un événement vulgaire ; mais elle amuse. Elle maintient l’imagination dans un état flottant ou alternatif, lui communique une fébrilité artificielle, et lui laisse, lorsqu’elle est parfaite, un sentiment renouvelé de bien-être. — Toute poésie interrompt l’état habituel, la vie ordinaire, comme le sommeil, pour nous renouveler et pour maintenir en nous, toujours plus actif, le sentiment de la vie. Les maladies, les événements étranges, les voyages, certaines réunions, opèrent jusqu’à un certain point, d’une manière identique. Il est déplorable que jusqu’ici toute la vie de l’humanité n’ait été que l’action d’une poésie incomplète et sans règles. — Ce que nous nommons foi en une réconciliation ou expiation n’est autre chose que la confiance d’une sagesse parfaite et poétique dans les destinées de notre vie. — En apprenant à manier l’accordoir de nos organes supérieurs, nous nous transformerons nous-mêmes en notre fatum poétique, et nous pourrons, à volonté, poétiser ou laisser poétiser notre vie. 
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 Faire un poème, c’est engendrer. Tout poème doit être un individu vivant.
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 Le roman traite de la vie ; représente la vie. Le romancier ne serait qu’un mime par rapport au poète. Souvent il contient les événements d’une mascarade ; un événement masqué entre personnes masquées. Le roman comme tel ne contient pas de résultat déterminé ; il n’est pas l’image et le factum d’une proposition. Il est l’exécution, la réalisation visible d’une idée. Mais une idée ne peut pas être enclose dans une proposition. Une idée est une série infinie de propositions ; une irrationnellement grande, indéterminable, incommensurable série. — Est-ce que toute chose irrationnelle ne serait pas relative ? Mais la loi de sa progression peut s’établir, et c’est d’après elle qu’un roman doit être critiqué. 
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 Nous comprendrons le monde quand nous nous comprendrons, puisque lui et nous sommes des moitiés intégrantes. Nous sommes des enfants de Dieu, des germes divins. Un jour nous serons ce qu’est notre Père. 
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 Le beau est le visible Katexochin
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 Le monde doit être romantisé. C’est ainsi qu’on retrouvera le sens originel. La romantisation n’est autre chose qu’une élévation aux puissances qualificatives. Le moi inférieur est identifié dans cette opération, avec un moi meilleur. Nous sommes nous-mêmes une telle série de puissances qualificatives. Cette opération est encore entièrement inconnue. Si je donne à l’ordinaire un sens supérieur, à l’habituel un aspect mystérieux, au connu la dignité de l’inconnu, au fini l’aspect de l’infini, je le romantise. L’opération est renversée pour le sublime, l’inconnu, le mystique, l’infini. — Ceux-ci sont rendus logarithmiques par ce lien. — Ils deviennent une expression courante. 
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 Il y a bien des manières de se libérer du monde des sens. D’abord par l’émoussement des sens, — habitude, épuisement, endurcissement, etc. Deuxièmement, par application à un but déterminé, modération et transformation de l’excitation sensuelle — art de guérir. — Troisièmement par maximes a) de mépris et b) d’hostilité envers toutes sensations. La maxime du mépris de toute sensation extérieure était propre aux stoïciens et est encore, en partie, propre aux sauvages de l’Amérique. Celle du mépris des sensations intérieures est propre aux soi-disant gens d’esprit du grand monde et d’ailleurs. La maxime de l’hostilité envers les sensations intérieures et extérieures, les anachorètes, fakirs, moines et pénitents de toutes les époques, l’ont proposée et aussi l’ont suivie en partie. Bien des criminels peuvent avoir été obscurément imbus de cette maxime. Cette dernière maxime et la précédente sont très voisines et se confondent aisément. — En quatrième lieu, par la suspension partielle de certains sens ou de certaines excitations, qui par l’exercice et les maximes acquièrent une influence constante et prépondérante. Ainsi on s’est libéré de l’âme par le corps, et inversement on s’est libéré par tel ou tel objet extérieur ou intérieur, de l’influence de tous les autres objets. À ceci appartiennent les passions de tous genres, la foi et la confiance en nous-mêmes, en d’autres personnes, en d’autres choses, esprits, etc. Les préjugés et les opinions favorisent également une telle liberté partielle. De la sorte peut naître aussi une certaine indépendance du monde sensible, soit que l’on s’habitue au monde figuré ou représenté, soit qu’on le tienne pour seul digne d’être aimé. C’est le cas chez les savants ; il est même très fréquent et cela vient, selon ce qui est dit plus haut, du plaisir indolent que prennent d’ordinaire les hommes à ce qui est arbitraire, à ce qu’ils ont fait et fixé eux-mêmes. D’un autre côté, il y a des gens qui ne veulent pas entendre parler du monde de la représentation et des signes ; ce sont les matérialistes ou les sensuels frustes, qui anéantissent toute indépendance de ce genre, et dont on a voulu naguère ériger en système le sentiment lourd, grossier et servile. — Rousseau, Helvétius, Locke, etc., système presque généralement à la mode aujourd’hui. 
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 L’imagination est le sens étonnant qui peut nous tenir lieu de tous les autres, et qui déjà est si soumis à notre volonté. Tandis que les sens extérieurs semblent entièrement soumis à des lois mécaniques, l’imagination ne dépend pas visiblement du présent, ni d’une excitation extérieure. 
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 Seul un artiste peut deviner le sens de la vie. 
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 Celui qui regarde la vie comme autre chose qu’une illusion qui se détruit elle-même, est encore prisonnier de la vie. 
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(...)
 L’artiste n’attache pas d’importance à la beauté, à l’équilibre de la forme. Il ne veut autre chose qu’une expression sûre de son intention ; et n’a d’autre but qu’une communication compréhensible. Plus l’état général des esprits est élémentaire, plus les esprits ont de peine à deviner, plus il faut que l’opération soit brève et simple ; moins il faut qu’on la voile, moins il faut que l’intention, la pensée, soit attachée à la matière. Il faut que l’âme de l’œuvre flotte aussi nue que possible à la surface. Il faut qu’elle se fasse importunément reconnaître dans les mouvements trop tendus et non naturels ; et dans les modifications de la matière caricaturisée.
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 Le temps est l’espace intérieur, — l’espace est le temps extérieur. Tout corps a son temps ; tout temps a son corps. L’espace se résout dans le temps comme le corps se résout dans l’âme. 
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 De toute façon, la vie ne peut s’expliquer que par la vie, l’émotion que par l’émotion. Si toute matière est à la force comme l’objet au sujet, toute matière et toute force sont d’une même origine, et unies dans le fond comme elles sont séparées dans la suite. La vie est-elle simplement émotion compliquée ou une combinaison plus haute ? L’émotion est-elle composée d’excitation et de sensation ? 
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 Où il y a un être, il faut qu’il y ait aussi une connaissance. L’œuvre écrite est une extériorisation de l’état intérieur, des transformations intérieures, l’apparition de l’objet intérieur. L’objet extérieur change de place, par le moi et dans le moi, avec le concept et produit la contemplation. L’objet intérieur change de place, par le moi et dans le moi, avec un corps approprié et le signe naît. Là est l’objet du corps ; ici est l’objet de l’esprit. La conscience ordinaire confond ce qui est né, la contemplation et le signe, avec le corps, parce qu’elle ne sait pas abstraire, qu’elle n’est pas personnellement active et qu’elle n’est que nécessairement passive, à demi seulement, non entièrement. 
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