dimanche 26 juillet 2020

Dostoievski – Dernières miniatures


Dostoievski – Dernières miniatures

Petites images
On le sait, on est déjà à moitié consolé dès qu’on se trouve un coupable de son malheur, et c’est d’autant plus rageant s’il n’y a résolument personne à se trouver…


ON le sait, quand on est éméché, la première chose, c’est que la langue est empêtrée et ne remue que difficilement dans la bouche, alors que l’afflux de pensées et de sensations chez l’homme éméché, comme chez tout homme qui n’est pas encore totalement ivre mort, se multiplie par dix. Voilà pourquoi, naturellement, on a besoin de trouver une langue qui puisse satisfaire ces deux états, si opposés soient-ils.

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