Les annales de
Pétersbourg - Dostoievski
Il paraît que c'est le
printemps, à Pétersbourg. Voyons, est-ce donc vrai? Remarquez, c'est peut-être
bien possible. C'est vrai, il y a tous les signes du printemps. La moitié de la
ville a la grippe, l'autre moitié au moins un rhume. De tels dons de la nature
nous persuadent pleinement de sa renaissance. Et donc, c'est le printemps! La
saison classique de l'amour ! Mais la saison de l'amour et
la saison des poèmes n'arrivent au même moment, dit le poète, et Dieu soit
loué. Adieu, les poèmes ; adieu, la prose ; adieu, les grosses revues, à thèse ou sans thèse ; adieu, les
journaux, les points de vue et autres, adieu,
et, pardonne-nous , littérature ! pardonne-nous tous les péchés que
nous avons commis à ton égard, comme, nous, nous te pardonnons toutes tes
offenses !
L’auteur
fait confiance à la réalité, il représente les gens comme ils sont.
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