Dostoievski – Dernières
miniatures
Petites images
On le sait, on est déjà à
moitié consolé dès qu’on se trouve un coupable de son malheur, et c’est
d’autant plus rageant s’il n’y a résolument personne à se trouver…
ON le sait, quand on est
éméché, la première chose, c’est que la langue est empêtrée et ne remue que
difficilement dans la bouche, alors que l’afflux de pensées et de sensations
chez l’homme éméché, comme chez tout homme qui n’est pas encore totalement ivre
mort, se multiplie par dix. Voilà pourquoi, naturellement, on a besoin de
trouver une langue qui puisse satisfaire ces deux états, si opposés soient-ils.
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